la ligne de l'ennui

maxime petit

2020

Un métro peut en cacher un autre...

Dans cette expérience en réalité virtuelle, la rame de métro devient un passage invisible de l’ennui vers la rêverie. Ici la rêverie implique une sortie temporelle de la réalité. Un temps suspendu, une réalité inexacte, qui transforme le brouhaha et la froideur de la station de métro en un lieu surréaliste, vide et silencieux.

Dans cette expérience l’utilisateur incarne un homme qui sort du travail et retrouve l'ennui du métro. Comme tous les jours, il essaie de tuer l'ennui en consultant des contenus divertissants sur son portable. Mais aujourd'hui sera différent. « Métro, boulot, dodo » sont placardés sur les murs, ces trois mots résonnent et la rêverie l'emporte peu à peu. Les quelques publicités, disposées sur les murs de la station, vont servir d’éléments déclencheurs dans son inconscient. Chacune des publicités génère des paysages fantasmés, absurdes et parfois même dérangeants. En montant dans la rame de métro, il est littéralement transporté au sein de ces paysages fantasmés produits de l’inconscient. Progressivement les différentes scènes vont l’amener à entamer une réflexion sur sa propre vie et enfin sur sa finitude, triste fatalité d’un ennui profond.

maxime-petit.com

Jusqu'au bout de l'ennui - L'ennui numérique

Mémoire de recherche

Émergeant d'un questionnement personnel sur le rapport entre l'ennui et le divertissement sur internet, ce mémoire prend place dans un discours théorique et parfois philosophique sur notre attitude devant l'ennui, au sein d'une société hyper connectée, génératrice de divertissement en perpétuelle mutation.

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